J’ai la chance de n’avoir jamais connu de bouchons en tant que conducteur. Vous savez, lorsque vous partez dans le sud en même temps que tout le monde, que la route se congestionne, et que vous ne pouvez plus parcourir que quelques mètres en une heure. Vous vous faites la réflexion que vous iriez plus vite à pied, a marcher sur le bas-côté de la route avec vos bagages.
J’ai conscience que mes reflexion ne seront pas partagées par tous, mais à mon sens, le trajet est souvent bien plus important que la destination.
Au cours de cet ouvrage, j’ai dessiné les contours de ma vision et de mes espoirs pour les transports dans le futur. Le recul de la voiture au profit du vélo et des piétons, la manière dont sont pensées les villes et leurs influences directes sur nos choix de déplacement au quotidien.
J’ai abordé en surface des notions qu’il vous faudra approfondir, voire vous approprier pour peut-être mieux comprendre leurs importances. Je peux citer entre autres la décroissance, la consommation, le crédit et le développement durable. Tous ces concepts sont liés et forment un ensemble que je vous conseille d’appréhender.
Je ne sais pas si mon quotidien sans voiture compense d’autres choix moins réfléchis dans la balance de la vie, comme mon régime alimentaire carnassier ou mes prédispositions générationnelles à abuser de la technologie.
Vivre sans voiture est une autre manière de « vivre local », à l’heure où vous pouvez traverser le globe en seulement quelques heures, un avion de ligne avoisinant en moyenne les 500 km/h.
Est-ce que vous êtes prêt à changer vos habitudes ? Non, je crois que ce n’est pas la bonne question. Est-ce que vous voulez gagner de l’argent, sans avoir besoin de rogner sur votre budget ? Est-ce que vous êtes prêt à être plus en forme au quotidien, sans avoir à abuser du sport ? Est-ce que vous voulez participer avec moi à rendre ce monde meilleur ?
S’il y a une de ces questions auquel vous répondez « oui », vendez votre voiture, et commencez à changer votre quotidien.